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Nouvelles judiciaires

Représentation sur sentence pour Labranche

Publié le 14 Octobre 2017 par Guy Chicoine,Chroniqueur Judiciaire. Courriel: judiciaire.quebec.adr@videotron.qc.ca in William Labranche, Judiciaire, Judiciaire Québec, agression sexuelle, Trois-Rivières, juge Jacques Trudel, Voies de fait armée, Trafic de drogues, AMÉLIE ST-YVES

Photo courtoisie

Photo courtoisie

Une femme qui a été violée, battue et agressée par son ex-conjoint veut être certaine qu’elle ne le croisera plus jamais sur son chemin.

Une des victimes de William Labranche, 24 ans, s’est adressée tremblotante et les yeux dans l’eau au juge Jacques Trudel lors des représentations sur la peine à imposer à son ex-copain.

« Je ne veux plus en entendre parler. Je ne plus le voir. Je veux que ce soit contrôlé », a-t-elle dit, soulignant qu’elle voulait que la cour lui ordonne de se  tenir loi.

Labranche a été trouvé coupable de 36 chefs d’accusation en août, dont agression sexuelle armée, agression sexuelle causant des lésions, voies de fait armées et menaces, en plus de conduite dangereuse et de trafic de drogues.

La Couronne et la défense ont finalement présenté au juge une suggestion commune de 59 mois de détention, en plus d’une probation de trois ans. Le juge a fait savoir que la suggestion semblait bonne, mais a tout de même pris le dossier en délibéré. Il rendra sa décision finale le 31 octobre.

Deux ans d’agressions

Pendant deux ans, la victime, dont on doit taire l’identité en raison d’une ordonnance de non-publication, a été battue, violée, a subi des agressions sexuelles causant des lésions et des agressions sexuelles armées. Elle a été étouffée pendant les rapports sexuels et avait le corps couvert de bleus.

Elle s’est résolue à porter plainte quand William Labranche a fait la manchette en avril 2015 pour avoir tenté d’enlever une femme dans un Tim Hortons de Trois-Rivières où elle avait été chercher du secours.

« Les images des caméras de surveillance donnaient froid dans le dos et avaient fait le tour du Québec. On y voyait l’accusé saisir la seconde victime comme un objet et tenter de l’entrer de force dans sa voiture.

Les deux femmes ont fréquenté l’agresseur l’une après l’autre.

 

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