Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
JudiciaireQuebec.over-blog.com

Nouvelles judiciaires

Car surfing jeune homme de 22 ans blessé gravement

Publié le 16 Septembre 2017 par Guy Chicoine,Chroniqueur Judiciaire. Courriel: judiciaire.quebec.adr@videotron.qc.ca in Pascal Girard, Agence QMI, Car-surfing, Police de Montréal, SPVM, Quebec, Jérôme Collin, Sacha Patoine-Troianovici, Négligence criminelle, Judiciaire, Judiciaire Québec, Québec

Photo Agence QMI Pascal Girard

Photo Agence QMI Pascal Girard

Un homme de 22 ans a été sérieusement blessé à la tête dans la nuit de vendredi à samedi lors d’un accident de «car surfing» survenu dans la parc du Mont-Royal, à Montréal.

Photo Courtoisie

L’accident est survenu vers 1 h 45 dans le vaste stationnement situé à côté de la Maison Smith. Selon plusieurs témoins, la victime aurait été éjectée du toit alors qu’elle était en train de faire du «surf sur véhicule».

Transporté à l’hôpital, le jeune homme a subi d’importantes blessures à la tête. Samedi midi, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a indiqué qu'il se trouvait dans un état critique.

Quant au conducteur, un homme de 18 ans, il a été arrêté et devait être interrogé dans la journée par les spécialistes en enquête collision du SPVM.

Le SPVM reste avare de commentaire. Les enquêteurs collision poursuivent leur enquête selon la porte-parole du SPVM.

CAR SURFING QUÉBEC 2013

Toutefois, cela n'est pas sans nous rappeler d'un car surfing à Québec où Jérôme Collin a trouvé la mort. 

Jérôme Collin,19 ans, victime Photo Facebook

L'accusé Sacha Patoine-Troianovici a été condamné à seulement 15 mois pour avoir causé la mort de son ami Jérôme.

Sacha Patoine-Troianovici, 21 ans Condamné, Photo Facebook

Accompagné de nombreux membres de sa famille et de ses amis, Sacha Patoine-Troianovici a plaidé coupable à l'accusation d'avoir fait preuve de négligence criminelle ayant causé la mort de Jérôme Collin en conduisant un véhicule.

Dans la nuit du 23 au 24 juin, Sacha Patoine-Troianovici se rend avec plusieurs amis faire un feu sur un terrain du boulevard Louis-XIV à Beauport. En cours de soirée, le groupe décide de changer d'endroit pour aller rejoindre d'autres amis.

Sobre, Sacha Patoine-Troianovici prend le volant à la place du conducteur du Jeep Cherokee. Son ami Jérôme Collin, 19 ans, s'installe avec un autre compère sur le parechoc du véhicule.

Même en sachant transporter des passagers en posture périlleuse, le conducteur décide de faire une manoeuvre de dérapage contrôlé sur une distance d'environ 100 pieds. Jérôme Collin tombe au sol et se blesse grièvement à la tête. Ses amis se précipitent à son secours. Il succombera à ses blessures trois jours plus tard à l'hôpital.

Accusé et remis en liberté sous de sévères conditions, le jeune Patoine-Troianovici n'a pas eu le droit d'assister aux funérailles de son ami. Il a aussi dû mettre au rancart son ambition de devenir camionneur.

Sacha Patoine-Troianovici n'a aucun antécédent criminel ni infraction significative à son dossier de conducteur. «C'est un accident tragique et je regrette tout ce qui est arrivé», a dit l'accusé, qui a dû rencontrer un psychologue spécialisé en choc post-traumatique après le drame.

La poursuite et la défense se sont entendues pour suggérer au juge Christian Boulet une peine d'emprisonnement de 15 mois, que le magistrat a jugée raisonnable dans les circonstances.

Pour une accusation passible d'une sentence maximale de la prison à perpétuité, une sentence de 15 mois n'est pas très élevée, convient le procureur de la Couronne Me Maxime Dion, mais elle tient compte du contexte bien particulier du dossier.

Les parents de Jérôme Collin, qui n'ont pas voulu assister à la fin des procédures judiciaires, jugeaient d'ailleurs sévère cette peine pour l'ami de leur fils. «Ils ne veulent pas de vengeance», a souligné Me Dion, louant l'«attitude noble» du couple endeuillé.

Après sa peine de 15 mois, Sacha Patoine-Troianovici ne pourra conduire pour une période supplémentaire d'un an. Il sera aussi sous probation durant deux ans.

Commenter cet article